4 documentaires soutenus par Bretagne Cinéma au Festival Traces de Vies !
15 November 2021
8 minutes de lecture
Le 31ème Festival du Film Documentaire Traces de Vies aura lieu à Clermont-Ferrand et Vic-le-Comte du 27 novembre au 4 décembre 2021. Au programme notamment, quatre documentaires bretons soutenus par Bretagne Cinéma.
Parmi les documentaires sélectionnés au Festival Traces de Vies figurent notamment : “L’homme qui cherchait son fils” de Stéphane Correa et Delphine Deloget, “Akeji, le souffle de la montagne” de Mélanie Schaan et Corentin Leconte, “Pollock et Pollock” d’Isabelle Rebre et “Waiting for Gaza” de Guillaume Kozakiewiez. Soutenus par Bretagne Cinéma, ces quatre documentaires ont reçu l’aide financière de la Région Bretagne (en partenariat avec le CNC).
L’homme qui cherchait son fils
En compétition, le documentaire “L’Homme qui cherchait son fils” (75 min) de Delphine Deloget, réalisatrice basée dans les Côtes d’Armor, et Stéphane Correa. Ce film a été coproduit par Aligal, société située à Rennes, et par Quark Productions (Paris).
Il y a 10 ans, Wu a perdu son fils. L’enfant avait un an. Il a été kidnappé en pleine nuit. Persuadé que son fils a été vendu à une autre famille, Wu espère toujours le retrouver. A vélo, Wu parcourt la chine défiant sans relâche l’indifférence et l’inaction de la société et des autorités chinoises.
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Projection le lundi 29 novembre à 21h et le mercredi 1er décembre à 14h.
Akeji, le souffle de la montagne
En compétition également, dans la sélection “Un monde sensible”, “Akeji, le souffle de la montagne” (72 min) est produit par .Mille et une. Films, société de production installée à Rennes, en coproduction avec ProArti. Il est écrit et réalisé par Mélanie Schaan et Corentin Leconte, deux jeunes réalisateurs également installés à Rennes.
Dans le fin fond des montagnes, au cœur de la vallée d’Himuro, Akeji et sa compagne Asako vivent à l’écart du monde. Dans un ermitage au toit d’herbe, parmi les animaux et les esprits de la nature, la vie s’écoule dans un espace-temps illimité. Artiste de renom, Maître Akeji descend d’une lignée de samouraïs, initié à l’art sacré du thé, du sabre et de la calligraphie. Ce film contemplatif fait appel aux sens, rythmé par les éléments – l’eau, le feu, la terre et le vent –, et par le cycle des saisons et le temps, thèmes fondamentaux de la pensée japonaise. Cette fabuleuse immersion dans le monde d’un artiste en totale fusion avec la nature souligne poétiquement le cycle de la vie.
Projection le jeudi 2 décembre à 18h.
“Akeji, le souffle de la montagne” a été sélectionné dans plusieurs festivals dont :
- FIPADOC 2021 Compétition française
- FIFA 2021 Compétition Internationale – Prix du Meilleur Essai
- Festival DOCAVIV 2021
- Les Rencontres de Mellionnec 2021
Pollock et Pollock
Dans la sélection “Arts du présent” figure notamment “Pollock et Pollock”, un documentaire (84 min) d’Isabelle Rebre produit par A perte de vue (société installée à Rennes).
Jackson et Charles Pollock, deux frères, deux peintres, sont pris dans les secousses de l’histoire américaine du XXe siècle. Le centre électrique de leur trajectoire est New-York. Leur correspondance y résonne, questionne un mythe et sort un peintre de l’ombre.
Avec Sylvia Winter Pollock, Alain Joyaux, Francesca McCoy Pollock, Jason McCoy, Helen Harrison, Peter Namuth, Terence Maloon / Voix : Isabelle Rèbre, Rebecca Pauly et Dominic Gould.
Projection le jeudi 2 décembre à 21h.
Isabelle Rèbre réalise des documentaires, dont la plupart sont des portraits d’artistes. Depuis 1993, Isabelle Rèbre a produit pour France Culture une trentaine de documentaires (Nuits magnétiques, Surpris par la nuit) en grande partie en rapport avec l’art et la littérature (À la recherche d’Unica Zürn, Des écrivains en exil, Kateb Yacine, Après la dernière bande, Les frères Pollock, etc.) Isabelle Rèbre est aussi auteure dramatique et essayiste. Elle enseigne le cinéma documentaire à Paris 8 où elle termine un doctorat.
Waiting for Gaza
Second film breton de la sélection “Arts du présent”, le documentaire (74 min) “Waiting for Gaza” de Guillaume Kozakiewiez est produit par la société bretonne Les 48° Rugissants et Ana Films.
Les personnages d’Arab et Tarzan ont le cinéma chevillé au corps, au point de sembler eux-mêmes des personnages échappés d’une fiction… Entre 2014 et 2020, du tournage de leur premier long-métrage « Dégradé » au tournage du deuxième « Gaza mon amour », se dresse un portrait sensible de ce « cinéaste à deux têtes », déjà figure mythique du 7ème art. On découvre d’entrée des cinéastes sur le plateau, qu’ils transforment en chaos. C’est leur méthode, et l’on ne sait déjà plus si nous sommes dans la réalité ou sur un plateau de cinéma.
Malgré ce chaos apparent, on suit dans la foulée la sélection de leur film à Cannes, où le couple gémellaire se retrouve dans la lumière des projecteurs. Médiatisés, applaudis, Arab et Tarzan se retrouvent néanmoins à Paris, sans papiers officiels, dans cette pièce de 25m2 au cœur de la ville. Ils en font leur monde, et le documentaire suit alors les cinéastes se remettre au travail pour le film d’après. C’est alors une immersion sans détour et au plus proche de ce couple touchant et sans cesse à la tâche qui opère. Sans recours aux entretiens classiques, mais par touches et avec patience, un portrait mental se construit et immerge le spectateur au cœur d’une gémellité insolite, qui donne au cinéma un caractère de nécessité, urgence et souffle de vie.
Projection le samedi 27 novembre à 14h et le vendredi 03 novembre à 17h.
Retrouvez le portrait du réalisateur sur KUB.
Retrouvez l’ensemble du programme du festival ici
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